Les clous-coquilles pour le centre de Paris

Tel est le courriel reçu le 19 février 2024. Le projet de clous-coquilles à travers Paris-Centre, rue Saint Martin et rue de la Cité, a été examiné par la commission du Budget Participatif. Il a été déclaré recevable.

Excellente nouvelle ! Un plaisir de te l’annoncer. Nul doute que les soutiens et les commentaires sympathiques faits par quelques-uns ont attiré l’attention de l’administration de la ville. Qu’ils en soient vivement remerciés, Martine Carole, Philippe Alfred, Eliza, René, Thierry Laurent, Dominique Maurice, Isabelle, Jean-Marc, Javier, Jacques, Bruno Clément, Hervé Henri Marie André, et Jean-François...

Prochaine étape : l’étude technique. Si des questions particulières sont posées sur les moyens, les méthodes et le déroulement de l’installation, nous nous empresserons de répondre.

Recevable ne veut pas dire adopté, restons vigilants.

Préparons-nous au vote qui aura lieu en septembre.

Balade Culturelle à Paris-Centre

L’obstination finit par être payante, alors continuons dans la persévérance : Le 10 janvier, avec l’aide des amis, j’ai à nouveau lancé le projet de la mise en valeur du Chemin de Compostelle à Paris-Centre pour 2024.

Vite, aller dans le site et écrire un gentil mot de soutien, cela incitera les autorités municipales à juger le projet comme recevable :

https://decider.paris.fr/bp/jsp/site/Portal.jsp?page=idee&campagne=J&idee=122&depose=true

Plus nous recueillons de soutiens, plus nos chances sont grandes. Ensuite, plus tard, en septembre, il s’agira de voter pour ce projet.

Illusion, crois-tu ? Non, le budget Participatif a fonctionné pour nous dans le 14ème, c’était en 2019, je me souviens bien, et nous y avons obtenu suffisamment de voix pour qu’en 2023, en insistant un peu beaucoup, plus de 100 clous – coquilles soient posés dans cet arrondissement.

Entre nous, nous savons qu’aller à Compostelle n’est pas une balade, mais nous ne nous adressons pas qu’aux marcheurs au long cours. Nous nous adressons aux élus et aux administrés du centre de Paris.

Merci d’avance pour ton soutien, Ultreia !

NB Paris-Centre, c’est l’arrondissement qui remplace et unit les anciens arrondissements 1, 2, 3 et 4. En l’occurrence, le Chemin traverse les anciens 3ème et 4ème arrondissements.

Latitude et longitude

Tu crois que les clous-coquilles au sol de la capitale tombent du ciel après deux ou trois réunions ?

Il n’en est rien, c’est un long et agréable parcours du combattant. Après les prises de rendez-vous obtenues à force d’insistance et les relances sous toutes les formes possibles, se déroule le repérage de l’emplacement de chaque balise. Deux ou trois reconnaissances sont souvent nécessaires, parfois plus, afin de retenir le chemin le plus simple ou le plus agréable, le plus sécurisé.

Il est arrivé que la Ville de Paris nous demande les coordonnées de chaque clou, les coordonnées GPS, c’est à dire la latitude et la longitude.

Tu as bien lu : les coordonnées GPS, latitude et longitude.

Martine André Ph. B. Collignon

Alors pendant que deux d’entre nous participaient à la pose à Montrouge et s’assuraient que les pièces de bronze étaient disposées avec la bonne orientation, deux autres arpentaient d’autres secteurs pour :

- reprendre le repérage le plus récent ou le plus pertinent et marquer chaque emplacement retenu d’un rond de peinture

- à l’aide du smartphone obtenir le point GPS

- papier – crayon : noter ces coordonnées avant de les reporter sur un tableau.

Brigitte Collignon Ph M. André

C’est ce qu’ont fait la semaine dernière Martine André et Brigitte Collignon*

…en gardant le sourire, même par temps froid et gris.

* dans l’ordre alphabétique de patronyme

En attendant les marques de bronze

Remerciements à Cressey Camino

N’importe quelle flèche jaune fait vibrer les pèlerins. Ils en ont vu tellement, en Espagne, que cela devient pour longtemps, un réflexe.

Un groupe d’amis s’est formé en 2011, sur le chemin, au hasard des rencontres… Depuis, ils se retrouvent chaque année. En 2012, c’est à Paris qu’ils ont la joie de se revoir, de se rappeler les bons souvenirs et de parler de leurs projets.

Quand ils découvrent en bas de Montmartre une flèche peinte au sol, la photo-jeu traditionnelle se déclenche naturellement. Ils viennent des Pays-Bas, d’Espagne, de Roumanie, d’Angleterre et d’Irlande ; le pied dans la chaussure marron à droite a parcouru tout le chemin, de Paris à St Jacques de Compostelle. L’autre pied et la personne qui va avec aussi. La chaussure rouge, ce qu’elle contient et la photo appartiennent à une australienne, Cressey.

La flèche, elle, n’est qu’un repère tracé par les services techniques de la ville pour des travaux d’adduction à venir. Il y en a partout, dans tout Paris,

et dans tous les sens.

Des pieds à la tête

(suite de l'article précédent sur la marche du 26 novembre 2011 Paris-Montrouge)

La Marque Jaune (photo Claire Ladiré)

Après un agréable apéritif galicien, un pique-nique au soleil, un café de réconfort, une annonce faite par Enjeu Initiative Insertion, une belle intervention de Sophie Martineaud et la remise des Appels aux élus, nous sommes repartis, rue St Jacques, comme il se doit.

En chemin, découverte de bien mystérieux signes qui préfigurent ce qu'il y aura un jour au sol de Paris. Puis d'autres, et d'autres encore ! La conjonction des nervures de la coquille indique la direction à prendre : le sud, les Pyrénées, la frontière occidentale avec l'Espagne !

La fin de la journée sera au centre de Montrouge, dernière localité à traverser avant d'atteindre cette Coulée si proche, si pratique, si... Verte sur la route de Tours et de Poitiers...

Aux approches des portes de Paris,  nous allons être en avance... alors on ralentit un peu, on prend son temps au square du serment de Koufra. Mais... pourquoi ne faut-il pas arriver trop tôt ?

A Montrouge, dans ce qui ressemble, à l'extérieur, à un grand garage rectangulaire, les marcheurs sont attendus. L'église, dédiée fort à propos à Jacques le Majeur, a des vitraux rythmés d'innombrables coquilles.

Au ciel comme sur la terre (photo Claire Ladiré)

Le groupe a failli surprendre la chorale en train de faire le dernier filage de son concert-surprise ! Annonces, les choristes ressortent de la sacristie, présentations, place à la musique. Morceaux variés et deux chants jacquaires appris pour la circonstance et appréciés des marcheurs évidemment ! L'auditoire est attentif ; tantôt il se tait, tantôt il participe. Quand on chante, on ne compte pas : "Ultréïa" est repris par l'ensemble de l'assistance, il reçoit même des couplets supplémentaires...

Ainsi, comme souvent en France autrefois, tout se termine-t-il par des chansons ? Pas exactement : un excellent vin chaud a été offert à la compagnie dans une joyeuse ambiance qu'on n'avait pas ressentie depuis longtemps...

Montrouge, juste avant la "campagne", est une bonne étape du Chemin de Compostelle. Espérons qu'on y trouve bientôt, ainsi qu'à Pierrefitte, à Saint Denis, à Aubervilliers et à Paris, des coquilles de bronze au sol et deux panneaux, opportunité pour un magnifique chantier d'insertion.

Les coquilles matérialiseront le Chemin de Compostelle et montreront la route

aux marcheurs au long cours...

Infos sur le projet de panneaux et coquilles en bronze dans www.compostelleiledefrance.eu